Circonscription de Noyon

DSDEN de l’Oise

Sommaire

{{L'oral}} L'oral est l'un des objectifs essentiels de l'école maternelle. Depuis les premiers essais jusqu'aux verbalisations plus complexes, l'attention de l'enseignant est constante. À travers toutes sortes de situations transversales ou orientées spécifiquement sur l'apprentissage linguistique, par des échanges nombreux et variés, il amène les élèves de l'oral en situation à un oral plus distancié, de l'oral pratique utilisé à la maison à un oral élaboré exigé par l'école et ce, grâce à l'usage de discours différents : raconter, décrire, expliquer... {{Le lien oral écrit}} L'enseignant incite les enfants, chemin faisant, à se décaler du seul usage expérientiel qu'ils font de la langue et à la traiter comme un objet ; ils peuvent « commencer à réfléchir sur la langue et acquérir une conscience phonologique » en manipulant syllabes et phonèmes. À travers certaines activités comme les comptines sues par cœur et suivies à l'écrit ou bien le dispositif de la dictée à l'adulte, ils commencent à comprendre l'articulation qui se joue entre l'oral et l'écrit et à envisager des relations entre le flux de l'oral et les unités distinctes de l'écrit. {{L'écrit}} Au cours des activités, et ce dès la petite section, les élèves ont recours à des écrits, choisis et valorisés par l'enseignant, avec lesquels ils entrent peu à peu en familiarité. Ils en ont des représentations qui évoluent tout au long du cycle et découvrent progressivement leurs usages, leurs fonctions. Le maitre se saisit de toutes les occasions de lire, écrire et de rendre visibles ces actes aux élèves ; la langue devenant de plus en plus un objet d'analyse et de réflexion, ils en arrivent à découvrir le principe alphabétique suivant lequel l'écrit code majoritairement de l'oral. L'approche la plus pertinente se fait par l'écrit ; c'est en écrivant, depuis les essais initiaux jusqu'aux « premières productions autonomes » qu'ils saisissent le mieux la transformation de l'oral en écrit. {{Littérature de jeunesse}} Les enfants découvrent également que l'écrit est un outil culturel qui permet de communiquer efficacement et durablement avec autrui, de générer des mondes, de produire du savoir consultable, de provoquer des émotions : la fréquentation des albums de littérature de jeunesse - à laquelle il faut « laisser une grande place », dit le programme - familiarise les élèves avec des référents culturels et les valeurs qu'ils véhiculent, les amène à des activités de lecteurs : comprendre, interpréter, saisir l'essentiel et l'implicite d'un texte, traiter et hiérarchiser les informations.

Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions

Ressources d’accompagnement

Le domaine « Mobiliser le langage dans toutes ses dimensions » met en avant les deux objectifs prioritaires de l’école maternelle : « la stimulation et la structuration du langage oral » et « l’entrée progressive dans la culture de l’écrit ». Les ressources pédagogiques se composent de quatre parties : l’oral, le lien oral-écrit, l’écrit et la littérature de jeunesse. Des vidéos de situations de classe, des fiches-repères, des tableaux d’indicateurs viennent enrichir les différents documents.

L’oral

L’oral est l’un des objectifs essentiels de l’école maternelle. Depuis les premiers essais jusqu’aux verbalisations plus complexes, l’attention de l’enseignant est constante. À travers toutes sortes de situations transversales ou orientées spécifiquement sur l’apprentissage linguistique, par des échanges nombreux et variés, il amène les élèves de l’oral en situation à un oral plus distancié, de l’oral pratique utilisé à la maison à un oral élaboré exigé par l’école et ce, grâce à l’usage de discours différents : raconter, décrire, expliquer...

Le lien oral écrit

L’enseignant incite les enfants, chemin faisant, à se décaler du seul usage expérientiel qu’ils font de la
langue et à la traiter comme un objet ; ils peuvent « commencer à réfléchir sur la langue et acquérir une conscience phonologique » en manipulant syllabes et phonèmes. À travers certaines activités comme les comptines sues par cœur et suivies à l’écrit ou bien le dispositif de la dictée à l’adulte, ils commencent à comprendre l’articulation qui se joue entre l’oral et l’écrit et à envisager des relations entre le flux de l’oral et les unités distinctes de l’écrit.

L’écrit

Au cours des activités, et ce dès la petite section, les élèves ont recours à des écrits, choisis et valorisés par l’enseignant, avec lesquels ils entrent peu à peu en familiarité. Ils en ont des représentations qui évoluent tout au long du cycle et découvrent progressivement leurs usages, leurs fonctions. Le maitre se saisit de toutes les occasions de lire, écrire et de rendre visibles ces actes aux élèves ; la langue devenant de plus en plus un objet d’analyse et de réflexion, ils en arrivent à découvrir le principe alphabétique suivant lequel l’écrit code majoritairement de l’oral. L’approche la plus pertinente se fait par l’écrit ; c’est en écrivant, depuis les essais initiaux jusqu’aux « premières productions autonomes » qu’ils saisissent le mieux la transformation de l’oral en écrit.

Littérature de jeunesse

Les enfants découvrent également que l’écrit est un outil culturel qui permet de communiquer efficacement et durablement avec autrui, de générer des mondes, de produire du savoir consultable, de provoquer des émotions : la fréquentation des albums de littérature de jeunesse - à laquelle il faut « laisser une grande place », dit le programme - familiarise les élèves avec des référents culturels et les valeurs qu’ils véhiculent, les amène à des activités de lecteurs : comprendre, interpréter, saisir l’essentiel et l’implicite d’un texte, traiter et hiérarchiser les informations.

Mise à jour : 13 octobre 2017